Accompagner

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Introduction au dixième dossier de MuseMedusa codirigé par Léonore Brassard et Benjamin Gagnon Chainey

Léonore Brassard
Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis
Laboratoire d’Études de Genre et de Sexualité (LEGS)

Léonore Brassard est chercheuse postdoctorale au Laboratoire d’Études de Genre et de Sexualité (LEGS) à Paris. Elle s’intéresse aux liens entre contrat intime et contrat professionnel à partir de la représentation littéraire des métiers du care aux XXᵉ et XXIᵉ siècles. Ces recherches font suite à celles doctorales qu’elle a menées à l’Université de Montréal, où elle a soutenu une thèse portant sur l’imaginaire de l’échange prostitutionnel en tant que fantasme et échec de la rencontre. Depuis le début de son parcours littéraire, Brassard se spécialise notamment en études féministes, co-dirigeant la journée d’études Femmes et sacrifices en 2021, et contribuant à des numéros de revues portant notamment sur le Féminisme contemporain (French Cultural Studies, 2020) et sur Virginie Despentes (Rocky Mountain Review, 2018). Sur cette autrice, elle a publié plusieurs autres articles en revue littéraire, en plus de co-organiser une journée d’études sur son oeuvre (Politiques de Virginie Despentes, 2019). Elle a publié à la fois en recherche et en création : elle a co-dirigé le collectif d’écrivain Récits infectés, coordonné des groupes d’ateliers de création, et publié elle-même dans les revues littéraires Moebius et MuseMedusa.

Benjamin Gagnon Chainey
Université Dalhousie et Columbia University

Benjamin Gagnon Chainey est postdoctorant en humanités médicales au programme HEALS de la Faculté de médecine de l’Université Dalhousie, à Halifax, et chercheur invité au Institute for Comparative Literature and Society de l’Université Columbia, à New York. En février 2022, il a soutenu une thèse doctorale intitulée « Survivances queer des esthètes : un pas de deux entre Joris-Karl Huysmans et Hervé Guibert », au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal, en cotutelle avec la Nottingham Trent University, au Royaume-Uni, sous la codirection de Catherine Mavrikakis et de Jean-Pierre Boulé. Après s’être spécialisé en littératures du sida de la fin du XXe siècle et de la syphilis de la fin du XIXe siècle, ses recherches actuelles portent sur l’écriture de la douleur, du deuil et de la fin de vie, en littérature contemporaine française, québécoise, américaine et anglaise. Depuis 2020, il coordonne RéCITS, le Réseau de Création International et Transversal sur le Soin. Ses textes de recherche et de création ont été publiés dans les revues MuseMedusa, Fixxion, Interférences littéraires, Mœbius, SYNAPSIS, Lettres françaises, Corps et Spirale.

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Fée-maraine

Fée-marraine1Remerciement à Léonore Brassard, la fée fileuse et tisserande, pour avoir d’abord initié puis accompagné Fée-marraine jusqu’à sa forme finale, venant ainsi s’ajouter à la longue liste – elles sont loin d’avoir été ici toutes mentionnées – de ces artisanes de mon devenir.

Maïté Snauwaert

Maïté Snauwaert est l’auteure des essais Philippe Forest, la littérature à contretemps (2012), Duras et le cinéma (2018), La Douleur (2019), et d’un livre d’entretiens avec Jane Sautière, Comment vivre. Essai-conversation (2022). Sa recherche s’intéresse aux journaux de deuil contemporains et aux œuvres littéraires et artistiques représentant la fin de vie, le vieillissement, et les formes fragilisées de la vie humaine au XXIe siècle. Elle est professeure agrégée de littérature à l’Université de l’Alberta, sur le territoire des traités 6, 7 et 8, terres traditionnelles des Premières Nations et des Métis.

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    Remerciement à Léonore Brassard, la fée fileuse et tisserande, pour avoir d’abord initié puis accompagné Fée-marraine jusqu’à sa forme finale, venant ainsi s’ajouter à la longue liste – elles sont loin d’avoir été ici toutes mentionnées – de ces artisanes de mon devenir.