Atcokoc dans le ventre du poisson

Atcokoc dans le ventre du poisson

Véronique Basile Hébert

Véronique Basile Hébert est une artiste de théâtre Atikamekw de la communauté de Wemotaci. Elle est doctorante en études et pratiques des arts à l’UQAM, en recherche-création en théâtre, sur le sujet du Nitaskinan/Kitaskino, le territoire ancestral des Atikamekw Nehirowisiwok. Elle détient un baccalauréat en théâtre de l’Université d’Ottawa ainsi qu’une maîtrise en dramaturgie portant sur le chamanisme chez Jovette Marchessault. Participante du programme de formation de la compagnie de théâtre autochtone Ondinnok, en collaboration avec l’École Nationale de Théâtre du Canada, elle a également été l’une des créatrices du théâtre de rue du festival Présence Autochtone de Montréal. Professeure invitée à l’UQTR, elle y a contribué à la mise sur pied du microprogramme en études autochtones. Par ailleurs, dans sa pratique, elle priorise les productions d’œuvres intergénérationnelles et parfois plurilingues, au sein des communautés autochtones, et a collaboré aussi avec diverses compagnies de théâtre. S’inspirant de la nature et de sa culture, elle écrit, met en scène et interprète ses spectacles avec des artistes issus de diverses origines. Son théâtre est engagé, près de ses préoccupations d’autochtone, de mère et d’artiste bispirituelle.

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Rêver ensemble un espace pour l’étude et la célébration des récits célestes autochtones

Rêver ensemble un espace pour l’étude et la célébration des récits célestes autochtones

Caroline Nepton Hotte
Université du Québec à Montréal

Caroline Nepton Hotte est professeure régulière au Département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Membre de la communauté ilnue de Mashteuiatsh (Québec), elle s’intéresse depuis plus de vingt ans aux questions autochtones, particulièrement aux enjeux concernant les femmes des Premières Nations. S’inspirant des travaux critiques féministes et des réflexions sur les épistémologies autochtones, elle documente et analyse les continuités et les transformations des expressions des identités et des cosmologies autochtones à travers les œuvres des femmes autochtones, particulièrement les pratiques artistiques intégrant des technologies numériques. Elle a travaillé plus de 10 ans en relations publiques au sein d’institutions gérées par et pour les Premières Nations puis a aussi occupé un poste de journaliste à Radio-Canada/CBC durant neuf ans. Elle a récemment publié un chapitre intitulé « Indigenous Cosmologies and Social Media: Creativity, Self-representation and Power of the Image for First Nations Women Artists », dans le livre Contemporary Indigenous Cosmologies and pragmatics (2022) dirigé par Françoise Dussart et Sylvie Poirier. Elle a publié dans Revue d’études autochtones, les Cahiers du Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIÉRA) et des revues en art. Elle a co-organisé et animé plusieurs conférences scientifiques.

Marie-Ève Bradette
Université Laval

Marie-Eve Bradette est professeure adjointe au département de littérature, théâtre et cinéma de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement des littératures autochtones au Québec (Maurice-Lemire) depuis juin 2022. Membre du CRILCQ et du CIÉRA, Marie-Eve Bradette aborde dans ses recherches actuelles l’hétérolinguisme des littératures des Premiers Peuples au Québec comme modalité d’une histoire littéraire plurielle. Elle s’intéresse aussi à la représentation des femmes et des filles autochtones, aux violences genrées et la (re)signification des savoirs féminins, notamment dans la littérature des pensionnats. Ses travaux ont été publiés, entre autres, dans les revues Studies in Canadian Literature/Études en littérature canadienne, Les Cahiers du CIÉRA, @nalyses, Captures et Voix plurielles. Elle est l’autrice d’une chronique annuelle en études autochtones pour la revue Voix et images. Son ouvrage Langue(s) en portage. Résurgence littéraire et langagière dans les littératures autochtones féminines est paru en mai 2024 aux Presses de l’Université de Montréal.

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« Ma tante m’a tué, mon père m’a mangé »

« Ma tante m’a tué, mon père m’a mangé »

Version limousine de 1919 du conte type 720

Fabienne Claire Caland

Fabienne Claire Caland est chercheure en littérature et en mythologie comparées. Spécialiste des mythologies et des épopées qui ont nourri l’imaginaire occidental, elle en étudie plus particulièrement leurs résonances actuelles. Elle a publié neuf livres, dont un essai sur le processus d’ensauvagement symbolique (En Diabolie, les fondements de la barbarie contemporaine, VLB, 2008), une étude politique et esthétique sur les monstres mythiques (Zoofolies, Varia, 2015) et un essai sur le ré-enchantement du monde dans l’art actuel (Cinq fabricants d’univers avec Émilie Granjon, Varia, 2017). Sa première monographie, Miroirs, métamorphose et temps inversé sur l’artiste Véronique La Perrière M. (avec Émilie Granjon, Sagamie) date de 2020. En plus d’avoir co-édité deux ouvrages collectifs, Fabienne Claire Caland a publié une centaine d’articles scientifiques. Elle collabore régulièrement à la revue d’art actuel Vie des arts.

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