Rêver ensemble un espace pour l’étude et la célébration des récits célestes autochtones

Rêver ensemble un espace pour l’étude et la célébration des récits célestes autochtones

Caroline Nepton Hotte
Université du Québec à Montréal

Caroline Nepton Hotte est professeure régulière au Département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Membre de la communauté ilnue de Mashteuiatsh (Québec), elle s’intéresse depuis plus de vingt ans aux questions autochtones, particulièrement aux enjeux concernant les femmes des Premières Nations. S’inspirant des travaux critiques féministes et des réflexions sur les épistémologies autochtones, elle documente et analyse les continuités et les transformations des expressions des identités et des cosmologies autochtones à travers les œuvres des femmes autochtones, particulièrement les pratiques artistiques intégrant des technologies numériques. Elle a travaillé plus de 10 ans en relations publiques au sein d’institutions gérées par et pour les Premières Nations puis a aussi occupé un poste de journaliste à Radio-Canada/CBC durant neuf ans. Elle a récemment publié un chapitre intitulé « Indigenous Cosmologies and Social Media: Creativity, Self-representation and Power of the Image for First Nations Women Artists », dans le livre Contemporary Indigenous Cosmologies and pragmatics (2022) dirigé par Françoise Dussart et Sylvie Poirier. Elle a publié dans Revue d’études autochtones, les Cahiers du Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIÉRA) et des revues en art. Elle a co-organisé et animé plusieurs conférences scientifiques.

Marie-Ève Bradette
Université Laval

Marie-Eve Bradette est professeure adjointe au département de littérature, théâtre et cinéma de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement des littératures autochtones au Québec (Maurice-Lemire) depuis juin 2022. Membre du CRILCQ et du CIÉRA, Marie-Eve Bradette aborde dans ses recherches actuelles l’hétérolinguisme des littératures des Premiers Peuples au Québec comme modalité d’une histoire littéraire plurielle. Elle s’intéresse aussi à la représentation des femmes et des filles autochtones, aux violences genrées et la (re)signification des savoirs féminins, notamment dans la littérature des pensionnats. Ses travaux ont été publiés, entre autres, dans les revues Studies in Canadian Literature/Études en littérature canadienne, Les Cahiers du CIÉRA, @nalyses, Captures et Voix plurielles. Elle est l’autrice d’une chronique annuelle en études autochtones pour la revue Voix et images. Son ouvrage Langue(s) en portage. Résurgence littéraire et langagière dans les littératures autochtones féminines est paru en mai 2024 aux Presses de l’Université de Montréal.

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Cloudscape

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Hannah Claus

Hannah Claus est une artiste transdisciplinaire Kanien’kehá:ka et anglaise. Dans sa pratique artistique, elle explore l’épistémologie Kanien’kéhá:ka en tant que relations matérielles et sensorielles. Élue à la confrérie Eiteljorg (2019) et récipiendaire du Prix Giverny (2020), elle a participé à de multiples expositions, telles Le synthétique au cœur de l’humain au Centre culturel canadien (Paris, France), Whetūrangitia au Musée des beaux-arts Dowse, (Wellington, Aotearoa) et Perler, radicalement, au Musée des beaux-arts du Canada. Ses œuvres se trouvent dans les collections permanentes du Musée d’art contemporain de Montréal, du Musée des beaux-arts de Montréal, et le Musée des beaux-arts du Canada, entre autres. Claus est membre de la communauté kanien’kehá:ka, Kenhtè:ke | Tyendinaga en Ontario.

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