Comités

Comité de direction

Andrea Oberhuber

Codirectrice et rédactrice en chef

Andrea Oberhuber est professeure de littérature à l’Université de Montréal où elle enseigne l’écriture des femmes (XIXe-XXIe siècles), les avant-gardes historiques et la photolittérature. Elle a (co)dirigé plusieurs collectifs (Claude Cahun : contexte, postures, filiation ; Fictions modernistes du masculin-féminin : 1900-1940 ; Héritages partagés de Claude Cahun et Marcel Moore) et dossiers de revue pour Études françaisesDalhousie French StudiesMélusineTangenceMuseMedusaTextimage et Revue internationale de photolittératureCorps de papier. Résonances, un essai hybride, est paru en 2012 chez Nota bene. Ses recherches sur « Le Livre surréaliste au féminin » (projet CRSH) sont disponibles sur le site <www.lisaf.org>. Elle dirige actuellement une équipe de recherche sur « À votre service : figures ambivalentes du care dans le roman français de 1870 à 1945 »; avec C. Mavrikakis et S. Harel) et elle est co-chercheuse du projet en recherche-création « La littérature comme espace paradoxal du care à travers les représentations de la criminelle ».

Catherine Mavrikakis

Codirectrice

Catherine Mavrikakis est professeure de littérature et de création à l’Université de Montréal. Elle est aussi romancière et a publié plusieurs romans, dont Le Ciel de Bay CityLes Derniers Jours de Smokey NelsonOscar de ProfundisL’Annexe et L’Absente de tous bouquets aux éditions Héliotrope (Québec) et aux Éditions Sabine Wespieser (France). Elle est l’auteure de six essais et d’un oratorio. Ses recherches portent sur la littérature contemporaine.

Béatrice Lefebvre-Côté

Secrétaire de rédaction

Béatrice Lefebvre-Côté a complété en 2019 un mémoire de maîtrise consacré à l’ethos de transfuge intellectuelle dans l’œuvre auto-socio-biographique d’Annie Ernaux. Depuis septembre 2019, elle est étudiante au doctorat en Littératures de langue française à l’Université de Montréal, sous la direction d’Andrea Oberhuber et d’Alexandre Gefen. La thèse porte sur les postures auctoriales chez plusieurs autobiographes, dont Simone de Beauvoir, Georges Perec, François Bon, Mathieu Riboulet et Annie Ernaux. Ses champs d’intérêts se situent dans le domaine de l’écriture autobiographique aux XXe et XXIe siècles.

Hugo P. Gladu

Responsable de la communication

Hugo P. Gladu est détenteur d’une maîtrise en sciences de la communication. Son mémoire portait sur les relations entre le magazine et l’aménagement urbain, selon une perspective d’écologie médiatique urbaine. À la suite d’un baccalauréat en création littéraire et écriture de scénario, il a enseigné le français et l’anglais pendant deux ans. Il a également contribué au projet de recherche Le Livre surréaliste au féminin (CRSH) d’Andrea Oberhuber. Professionnellement, il est Chargé de projets – Communications au Centre d’écologie urbaine depuis 2021.

Gabrielle Flipot Meunier

Adjointe à la rédaction et aux communications

Gabrielle Flipot Meunier est étudiante au doctorat en littératures de langue française à l’Université de Montréal. Elle a complété en 2023 un mémoire de maîtrise consacré à l’écriture de la dépersonne dans l’œuvre de Nelly Arcan et sa thèse, sous la direction d’Andrea Oberhuber, porte sur la figure de la jeune fille dans la littérature contemporaine des femmes. Elle est co-rédactrice en chef de la revue étudiante de critique littéraire Fémur.


Comité de rédaction

Olivier Asselin (Université de Montréal)

Olivier Asselin est professeur titulaire au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal, où il enseigne l’art contemporain, le cinéma élargi et les arts médiatiques. Il a notamment co-édité Precarious Visualities: New Perspectives on Identification in Contemporary Art and Visual Culture (McGill-Queen’s University Press, 2008), L’Ère électrique / The Electric Age (Université d’Ottawa, 2011), Menlo Park. Trois machines uchroniques (Université Laval, 2014), Espaces de savoir (Université Laval, 2016) et contribué aux recueilsCartographies of Place: Ways of Representing the Urban (Mc Gill-Queen’s University Press, 2013) et 3D Cinema and Beyond (Intellect Ltd. University of Chicago Press, 2013). Actuellement, il s’intéresse aux usages artistiques des plateformes mobiles. Il a aussi réalisé quelques longs métrages de fiction et des projets en réalité augmentée.

Ariane Ferry (Université de Rouen Normandie)

Ariane Ferry est professeure des universités en Littérature comparée (Université de Rouen Normandie). Spécialiste de mythocritique, elle étudie, de l’Antiquité à la période contemporaine, les reconfigurations des mythes gréco-romains et historico-légendaires au théâtre, dans le roman et au cinéma. Tout en travaillant sur les mythes littéraires d’Amphitryon, d’Hamlet ou d’Œdipe, elle s’intéresse plus particulièrement aux figures mythiques féminines comme Penthésilée, Hélène, Antigone et Médée et porte actuellement, avec Sandra Provini, le projet « La force des femmes, hier et aujourd’hui » (Figures et personnages de criminelles. Des histoires tragiques au roman policier, 2023). Ses travaux récents ont été consacrés aux possibles relectures de certains mythes à partir de théories et questionnements contemporains (études de genre, études féministes, care, éco-critique). Elle a publié Amphitryon, un mythe théâtral (2011) et codirigé Métamorphoses des mythes : cristallisations et inflexions (2022). D’autres collectifs ont porté sur diverses problématiques théâtrales : Le Personnage historique de théâtre de 1789 à nos jours (2014), Rendre accessible le théâtre étranger, XIXe-XXIe siècles (2017), Frontières du théâtre (2019).

Catherine Nesci (University of California, Santa Barbara)

Catherine Nesci est professeure de littérature française et comparée et d’études féminines à l’Université de Californie (campus de Santa Barbara). Avec Olivier Bara (Lyon II), elle a codirigé Écriture, performance et théâtralité dans l’œuvre de George Sand (2014, 2019). Elle écrit actuellement le second volet de son ouvrage Le Flâneur et les flâneuses (2007), à partir des œuvres de Colette, Agnès Varda, Assia Djebar, Hélène Cixous et Régine Robin. Spécialiste des littératures françaises et francophones modernes et contemporaines, elle travaille sur les études urbaines et spatiales, ainsi que sur la littérature comparée et la littérature-monde, comme sur les cultures visuelles et médiatiques. Ses groupes de recherches comprennent également les Memory Studies, les Disability Studies, et les Humanités Médicales. Avec Isabel Capeloa Gil (Catholic University of Portugal) et Paulo de Medeiros (University of Warwick), elle co-dirige la collection « Culture and Conflict » chez l’éditeur De Gruyter (Berlin/Boston).

Joëlle Papillon (Université McMaster)

Joëlle Papillon [MOU1] est professeure agrégée à l’Université McMaster (Ontario), où elle enseigne les littératures autochtone, québécoise et franco-canadienne. Elle s’intéresse à la littérature des femmes contemporaine, à laquelle elle a consacré deux ouvrages (Désir et insoumission chez Arcan, Millet et Ernaux, Presses de l’Université Laval, 2018 ; Nelly Arcan : trajectoires fulgurantes [codir.], Les éditions du Remue-ménage, 2017). Ses recherches actuelles portent sur les œuvres récentes d’autrices autochtones et québécoises, dans une perspective féministe décoloniale.

Marcello Vitali Rosati (Université de Montréal)

Marcello Vitali-Rosati est professeur agrégé au département des littératures de langue française de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques. Il développe une réflexion philosophique sur les enjeux des technologies numériques : le concept de virtuel, l’identité numérique, les notions d’auteur et d’autorité, les formes de production, légitimation et circulation du savoir à l’époque du web et la théorie de l’éditorialisation, dont il est l’un des contributeurs les plus actifs. Site personnel : http://vitalirosati.com/


Comité scientifique

Jean-Philippe Beaulieu (UdeM)

Professeur honoraire à l’Université de Montréal, Jean-Philippe Beaulieu s’intéresse tout particulièrement aux modalités rhétoriques caractérisant l’écriture des femmes pendant la période d’émergence que représentent les XVIe et XVIIe siècles. Parmi ses publications, on compte l’édition du triptyque textuel signé par Hélisenne de Crenne (Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2005 et 2008), ainsi que le florilège Remontrances, prophéties et confessions de femmes (1575-1650) (Classiques Garnier, 2014), réunissant des occasionnels attribués à des figures féminines du début de la modernité. À l’usage de la ventriloquie dans la parole pamphlétaire, il a récemment consacré diverses études, notamment « “Je la fay parler à ma mode”. Réflexions sur la ventriloquie au féminin dans la production pamphlétaire (1575-1652) », dans le collectif Ventriloquie. Quand on fait parler les femmes (XVe-XVIIIesiècles)(Hermann, 2020), de même que « Billevesées, boniments et discours pamphlétaire chez Maître Guillaume » (Revue d’Histoire littéraire de la France, 2019).

Patrick Bergeron (Université du Nouveau-Brunswick)

Patrick Bergeron est professeur titulaire au département d’études françaises de l’Université du Nouveau-Brunswick à Fredericton. Spécialiste des rapports entre la littérature et la mort, il mène des recherches dans trois domaines principalement : la littérature européenne comparée (surtout de France et d’Autriche) du XIXe siècle à nos jours ; le roman des femmes ; les littératures de l’imaginaire (plus particulièrement les dystopies et les fictions apocalyptiques). Il est l’auteur de deux monographies : Décadence et mort chez Barrès et Hofmannsthal. Le point doré de périr (Nota bene, 2013) et Nécrophilie. Un tombeau nommé désir (Murmure, 2013). Il a édité plusieurs ouvrages collectifs, dont Passées sous silence. Onze femmes écrivains à relire (Presses universitaires de Valenciennes, 2015) et C’était demain : anticiper la science-fiction en France et au Québec (1880-1950) (avec Natacha Vas-Deyres et Patrick Guay, Presses universitaires de Bordeaux, 2018), et il a publié des dizaines d’articles dans des revues internationales. Il collabore régulièrement à University of Toronto Quarterly, à Frontières et au magazine Nuit Blanche.

Maxime Blanchard (City University of New York)

Maxime Blanchard est professeur de littérature et langue françaises à la City University of New York. Il est l’auteur de l’essai Le Québec n’existe pas (Nota Bene/Varia, 2017). Il termine présentement un livre sur la nostalgie.

Marie Carrière (Université de l’Alberta)

Marie Carrière est doyenne à la recherche dans la Faculté des arts à l’Université de l’Alberta, où elle a aussi dirigé le Centre de littérature canadienne pendant nombreuses années. Comparatiste de formation, elle a des livres, articles et recueils à son actif portant sur les littératures autochtone, canadienne et québécoise d’expression anglaise et française, les écritures migrantes, le postcolonialisme, la mythocritique, les éthiques du care et le féminisme en théorie et littérature. Elle a fait paraître trois monographies, Writing in the Feminine in French and English Canada : A Question of Ethics (Toronto, 2002); Médée, protéiforme (Ottawa, 2012); et Cautiously Hopeful: Metafeminist Practices in Canada (McGill-Queens, 2020), ainsi que plusieurs dossiers et ouvrages dirigés, dont le plus récent est Tous les sens: affect et écriture au Canada/All the Feels: Affect and Writing in Canada (Alberta, 2020).

Mireille Calle-Gruber (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)

Mireille Calle-Gruber est écrivain et professeur des universités en littérature française et esthétique à la Sorbonne Nouvelle où elle dirige le Centre de recherches en Études féminines et genres / Littératures francophones (CREF&G/LF) ainsi que le projet de recherche POLAR (Poétique de l’Archive) sur les manuscrits de Claude Simon. Travaillant à la croisée de la littérature, des arts et de la philosophie, elle a notamment publié  : Claude Simon. Une vie à écrire (biographie) ; Consolation (roman) ; Jacques Derrida, la distance généreuse. Après avoir dirigé l’édition des Œuvres complètes de Michel Butor et co-dirigé le Dictionnaire des créatrices (Editions des Femmes, 2013), elle a publié récemment Pascal Quignard ou les leçons de ténèbres de la littérature (Galilée, 2018) ;  Tombeau d’Akhnaton,roman (2è édition,2019) ; Les Comptes du temps. L’archive de Claude Simon  (2020), et fait paraître sous sa direction, Pascal Quignard, Sur le geste de l’abandon (2020), et en co-direction Peter Handke, Analyse du temps (2018) , Ecrire pour inventer, à partir des travaux de Jean Ricardou ( Hermann, 2020), Assia Djebar, Le manuscrit inachevé (PSN, 2021). Elle est membre de l’Académie des Arts , Lettres et Sciences Humaines de La Société Royale du Canada, et membre du Conseil Scientifique du Collège International de Philosophie (CIPh Paris).

Doris Eibl (Université d’Innsbruck)

Doris G. Eibl enseigne les littératures française et québécoise à l’Université d’Innsbruck en Autriche. Après une thèse sur les romans de Suzanne Jacob, ses recherches se sont portées sur le roman français et québécois du XXe siècle et de l’extrême contemporain, le récit de filiation français et le surréalisme au féminin. Depuis 2011, elle est co-directrice de la Zeitschrift für Kanada-Studien. Récemment, elle a codirigé deux volumes : Les relations entre homme et animal dans les cultures, littératures et médias francophones (avec Christoph Vatter, 2020) et Zukunft/Utopie (avec David Winkler-Ebner, 2020).

Evelyne Ledoux-Beaugrand (Université de Gand)

Evelyne Ledoux-Beaugrand est diplômée du doctorat en littératures de langue française de l’Université de Montréal. Elle est l’autrice de l’ouvrage Imaginaire de la filiation: Héritage et mélancolie dans la littérature contemporaine des femmes (XYZ, 2013) et de plusieurs articles sur l’écriture des femmes, le féminisme et les questions relatives à la mémoire. Elle travaille actuellement pour l’institution culturelle flamado-néerlandaise Ons erfdeel vzw où elle est éditrice du magazine digital les-plats-pays.com. Elle enseigne également le français à UGent.

Véronique Léonard-Roques (Université de Bretagne Occidentale, France)

Agrégée de lettres modernes et docteure en littératures comparées, Véronique Léonard-Roques est professeure des universités à l’Université de Bretagne Occidentale (France). Depuis son doctorat, elle consacre ses recherches à la réception des mythes, qu’ils soient d’origine biblique (Caïn, figure de la modernité, Paris, Honoré Champion, coll. « Bibliothèque de Littérature Générale et Comparée », 2003 ; Caïn et Abel. Rivalité et responsabilité, Monaco, Editions du Rocher, coll. « Figures et Mythes », 2007 ; Le Fils prodigue et les siens. XXe-XXIe siècles, avec Béatrice Jongy et Yves Chevrel, dir., Paris, Cerf, coll. « Littérature », 2009) ou d’origine grecque (Cassandre, figure du témoignage, avec Philippe Mesnard, dir., Paris, Kimé, 2015). Elle a aussi publié les travaux du séminaire de recherche dont elle a assuré la direction scientifique à l’Université Blaise-Pascal sous le titre Figures mythiques. Fabrique et métamorphoses, Clermont-Ferrand, PUBP, 2008. 

Ses recherches actuelles portent également sur les études de genre, à travers les relations entre genre et canon ou genre et voyage. Dans ce cadre, depuis 2021, elle co-organise avec Isabelle Durand (professeure de littératures comparées à l’Université de Bretagne-Sud) le séminaire de recherche « Mythes et écritures du voyage » qui se tient en alternance à l’Université de Brest et à l’Université de Lorient. Elle a co-dirigé (avec Alain Kerhervé) la publication du volume Amitiés épistolaires en France et au Royaume-Uni. Des Lumières à l’aube de la Grande Guerre, Presses Universitaires de Rennes (à paraître en 2024).

David Martens (KULeuven)

David Martens est professeur de littératures de langue française (XIXe – XXe siècles) à l’Université de Louvain (KU Leuven). Il s’intéresse particulièrement aux formes de médiatisations du discours littéraire et de la figure de l’écrivain (entretiens, iconographie), ainsi qu’à la patrimonialisation de la littérature, notamment sous la forme de l’exposition. Il a fondé le site www.litteraturesmodesdemploi.org, consacré à l’exposition de la littérature et du livre, ainsi que le réseau Muséalitté (https://respalitt.hypotheses.org/), réunissant des chercheurs travaillant sur les relations entre littérature et patrimoine. Parmi ses publications récentes : « Portraits d’écrivains en séries. La généricité composite des monographies illustrées de poche. Tangence, no 122, 2020, p.  97-116. doi: 10.7202/1070521ar; « Photographies de mains d’écrivains », Littérature, vol. 3, no 195, 2019, p. 99-122. https://www.cairn.info/revue-litterature-2019-3-page-99.htm ; « Qu’est-ce que le portrait de pays ? Esquisse de physionomie d’un genre mineur », Poétique : revue de théorie et d’analyse litteraires, vol. 2, no 184, 2018, p. 247-268. https://www.cairn.info/revue-poetique-2018-2-page-247.htm ; 1947. Almanach littéraire. Bruxelles, Les Impressions Nouvelles, 2017. https://lesimpressionsnouvelles.com/catalogue/1947/​​ (avec Bart Van Den Bossche). 

Eftihia Mihelakis (Université de Brandon)

Notice à venir.

Joëlle Papillon (Université McMaster)

Joëlle Papillon est professeure agrégée à l’Université McMaster (Ontario), où elle enseigne les littératures autochtone et québécoise. Elle s’intéresse à la littérature des femmes contemporaine à laquelle elle a consacré deux ouvrages (Désir et insoumission chez Arcan, Millet et Ernaux, Presses de l’Université Laval, 2018 ; Nelly Arcan : trajectoires fulgurantes [codir.], Éditions du remue-ménage, 2017). Ses recherches actuelles portent sur les œuvres récentes d’autrices autochtones et québécoises, dans une perspective féministe décoloniale.

Sophie Rabau (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)

Sophie Rabau est enseignante chercheuse à l’Université de Paris3-Sorbonne nouvelle. Théoricienne de la littérature et poéticienne, elle s’intéresse à la critique créative et à la lirécriture. Outre de nombreux articles sur ces questions, elle a récemment publié trois essais fictionnels aux éditions Anacharsis : B. comme HomèreCarmen pour changer, et L’Art d’assaisonner les textes. Elle est également l’auteur·e de textes littéraires principalement parus dans les revues Vacarme et Délibéré, et publiera en 2022 un premier roman aux éditions Les Pérégrines.

Adrien Rannaud (Université de Toronto Mississauga)

Adrien Rannaud est professeur adjoint de littérature et culture québécoises au Département d’Études langagières et au Département d’Études françaises de l’Université de Toronto. Ses travaux portent sur la littérature québécoise du XXe siècle, sur l’histoire littéraire et culturelle des femmes ainsi que sur les rapports entre presse et littérature. Il est l’auteur de De l’amour et de l’audace. Femmes et roman au Québec dans les années 1930(Presses de l’Université de Montréal, 2018; prix Gabrielle-Roy 2018) et de La révolution du magazine au Québec. Poétique historique de La Revue moderne, 1919-1960 (éditions Nota Bene, 2021).

Sylvano Santini (Université du Québec à Montréal)

Sylvano Santini est professeur régulier au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il y enseigne la sémiologie tardive, les théories du rapport entre le texte et l’image et les avant-gardes. Il a faire paraître en 2023 aux Presses de l’Université de Montréal un essai sur la relation entre Guy Debord et Patrick Straram, suivi de l’édition critique de leur correspondance et de la première publication situationniste au Québec en 1960, Cahier pour un paysage à inventer. Il termine aussi la rédaction d’un essai sur la « cinéfiction », concept qu’il a créé pour définir le rapport performatif de la littérature au cinéma. Chercheur régulier au centre de recherche sur le texte et l’imaginaire (Figura) à l’UQAM, il y organise et anime plusieurs activités.

Maïté Snauwaert (Université de l’Alberta)

Maïté Snauwaert est l’auteure des essais La Douleur (Gremese, 2019),sur l’adaptation par Emmanuel Finkiel du texte de Marguerite Duras ; Duras et le cinéma (Nouvelles éditions Place, 2018) ; et Philippe Forest, la littérature à contretemps(Cécile Defaut, 2012). Elle a aussi dirigé des dossiers de revues, sur Marguerite Duras, Sophie Calle, Roland Barthes, et récemment “Poétiques et imaginaires du care” avec Dominique Hétu (Temps zéro, 2018). Sa recherche, subventionnée par le CRSH, s’intéresse aux journaux de deuil contemporains et aux œuvres littéraires et artistiques qui mettent en scène la fin de vie, le vieillissement, ou des formes fragilisées de la vie humaine au XXIe siècle. Elle est professeure agrégée de littérature à l’Université de l’Alberta.

Judith Sribnai (UdeM)

Judith Sribnai est professeure adjointe au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal. Elle s’intéresse aux récits et aux représentations de soi au XVIIe siècle, aux rapports entre savoir et conversion et, plus récemment, aux écrits de Marie de l’Incarnation. En 2014, elle a publié Récit et relation de soi au XVIIe siècle (Classiques Garnier) qui portait sur des romans à la première personne et les textes philosophiques du XVIIe siècle. Son dernier ouvrage, Pierre Gassendi. Le voyage vers la sagesse (1592-1655), est paru aux Presses de l’Université de Montréal en 2017. 

Anne Tomiche (Université Paris-Sorbonne – Paris 4)

Anne Tomiche est professeure des universités en littérature comparée à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université (anciennement Paris 4). Ses domaines de recherche concernent les modernités, modernismes et avant-gardes littéraires et artistiques, en Europe et aux Amériques. Dans les dix dernières années, elle a, entre autres, publié La naissance des avant-gardes occidentales 1909-1922 (2016), Artaud et les avant-gardes occidentales (2012) et Métamorphoses du lyrisme. Philomèle, le rossignol et la modernité occidentale (2010), et elle a (co)dirigé Genres et avant-gardes (2012), Écritures du corps (2013), Fictions du masculin dans les littératures occidentales (2015), Genre et littérature (2018) et Storytelling et contre-narration en littérature au prisme du genre et du fait colonial (2019).

Myriam Watthee-Delmotte, professeure émérite (UCLouvain, Belgique)

Membre titulaire de l’Académie royale de Belgique, Myriam Watthee-Delmotte est directrice de recherches du FNRS (Belgique) et professeure émérite à l’UCLouvain, où elle a fondé le Centre de Recherche sur l’Imaginaire et le Fonds Henry Bauchau. Elle développe une approche anthropologique et sémiologique des représentations littéraires contemporaines et s’intéresse à la performativité de la littérature. Son ouvrage Littérature et ritualité. Enjeux du rite dans la littérature française contemporaine (2010) a obtenu le Prix Vossaert. Elle a synthétisé ses travaux sur le deuil dans l’essai Dépasser la mort, l’agir de la littérature paru chez Actes Sud en 2019. Elle a coordonné l’important ouvrage pluridisciplinaire Rite et création (Hermann, 2020).

Érika Wicky (Collégium de Lyon)

Chercheuse associée au Laboratoire de recherches historiques Rhône-Alpes (LARHRA), Érika Wicky est docteure en histoire de l’art (Université de Montréal, 2011). Après une thèse pluridisciplinaire sur la notion de détail au XIXe siècle, elle a poursuivi ses recherches sur l’histoire de la culture visuelle, envisagée à travers les écrits sur l’art et la photographie, dans le cadre de trois post-doctorats (Canada, France, Belgique). Elle s’intéresse à présent à l’histoire des sens et plus particulièrement à l’histoire des relations entre arts et olfaction. Elle a co-organisé un colloque international dédié à la Médialité des odeurs (Maison française / Université d’Oxford, 2018).

Parmi ses publications, retenons : Les paradoxes du détail : voir, savoir, représenter à l’ère de la photographie, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, « Æsthetica », mai 2015 ; « L’œil, le goût, le flair : les compétences sensorielles du collectionneur fin-de-siècle », Sociétés & Représentations, n°44, automne 2017 ; « Le portrait photographique : des trivialités du visage à la ressemblance intime », Romantisme, n°176, 2017 ; « Grammaire olfactive : les parfums au pluriel », Littérature, Sociabilités du parfum (XVIIIe – XIXe siècles), Jean-Alexandre Perras et Érika Wicky (dir.), n°185, 2017.

Ania Wroblewski (Université de Guelph)

Docteure en littératures de langue française, Ania Wroblewski étudie depuis 2007 les points de rencontre de la littérature, des médias et des arts visuels. Son premier livre, intitulé La vie des autres. Sophie Calle et Annie Ernaux, artistes hors-la-loi(PUM, 2016), a été finaliste au Prix du Canada en sciences humaines et sociales 2017 aussi bien qu’au Prix du meilleur livre de l’APFUCC 2017. Elle est actuellement professeure adjointe des études françaises contemporaines à l’Université de Guelph.


Comité création

Martine Audet

Née à Montréal, Martine Audet est l’auteure d’une douzaine de livres de poèmes, principalement aux éditions du Noroît et à l’Hexagone. Elle collabore régulièrement à des ouvrages collectifs du Québec ou d’ailleurs et a participé à de nombreux événements littéraires. Lauréate des prix Alain-Grandbois, Estuaire et du Grand prix Québecor du Festival international de poésie de Trois-Rivières, elle est, depuis 2015, membre de l’Académie des lettres du Québec.

Jeannot Clair

Jeannot Clair est traducteur littéraire (Les argonautes de Maggie Nelson, For Today I Am a Boy de Kim Fu). Il a édité des romans chez Triptyque et s’est occupé de la revue de création littéraire Mœbius depuis 2016.

Mathieu Leroux

Auteur, comédien et dramaturge en danse, Mathieu Leroux est diplômé de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM (profil interprétation). Il est créateur d’un spectacle solo (La naissance de Superman, 2009) et d’une pièce de groupe (Scrap, 2012). En 2019, sa co-adaptation d’Ombre Eurydice parle d’Elfriede Jelinek était présentée au Théâtre Prospero. Leroux est détenteur d’une maîtrise en littérature française (Université de Montréal, 2011). On lui doit plusieurs publications, notamment Quelque chose en moi choisit le coup de poing – essai sur la performance de soi + théâtre autobiographique. Il est directeur littéraire de la collection théâtre à L’instant même. Il a aussi publié de nombreuses nouvelles et deux romans : Avec un poignard (Héliotrope, 2020) et Dans la cage (Héliotrope, 2013).

Stéphane Martelly

Écrivaine, peintre et chercheure, Stéphane Martelly est née à Port-au-Prince. Par une approche profondément transdisciplinaire qui fait se confronter théorie, réflexion critique et création, elle poursuit une démarche réflexive sur la littérature haïtienne contemporaine, sur la création, sur les marginalités littéraires ainsi que sur les limites de l’interprétation. Elle publie dans des genres variés La Boîte noire suivi de Départs(poésie, Cidihca / Écrits des Hautes Terres, 2004), Folie passée à la chaux vive (livre d’art avec Christine Jeanney, Publie.net, 2010) et La maman qui s’absentait (fable avec les illustrations d’Albin Christen, Vents d’Ailleurs, 2011, prix Michel-Tournier Jeunesse). Comme plasticienne, son travail inclut plusieurs expositions, une résidence d’artiste au Vermont Studio Center aux États-Unis (2011) et une exposition solo (série de la Folie) à Cornell University (2011). Ses derniers livres s’intitulent Inventaires (poésie, Éditions Triptyque, 2016) ; L’Enfant gazelle (fable, Remue-Ménage, 2018) traduit sous le titre de Little Girl Gazelle (traduction de Katia Grubisic, Éditions Linda Leith, 2020) et Les Jeux du dissemblable. Folie, marge et féminin en littérature haïtienne contemporaine (essai en recherche-création, Éditions Nota bene, 2016). Par ailleurs, elle a inauguré la collection « MARTIALES » aux Éditions du Remue-Ménage, qu’elle conçoit comme un atelier de création dédié aux femmes noires. Le premier titre de la collection, Chroniques frigides de modèle vivant de Pascale Bernardin, a paru en 2020. Depuis août 2019, Stéphane Martelly est professeure adjointe au Département des arts, langues et littératures de l’Université Sherbrooke.

Karine Rosso

Karine Rosso est directrice de la revue Mœbius, chargée de cours à l’Université de Sherbrooke et membre fondatrice de la librairie féministe l’Euguélionne. Elle s’intéresse à la figure de l’autrice dans l’autofiction et aux différentes représentations des femmes dans la littérature contemporaine. Elle vient de publier un premier roman, intitulé Mon ennemie Nelly (2019) aux éditions Hamac. Karine Rosso est également l’autrice d’un recueil de nouvelles intitulé Histoires sans Dieu (2011) et la codirectrice des ouvrages Histoires mutines (2016), Nelly Arcan : trajectoires fulgurantes (2017) et Interpellation(s) : enjeux de l’écriture au « tu » (2018).

France Théoret

Née à Montréal où elle vit, France Théoret est poète, romancière et essayiste. Auteure emblématique de l’écriture des femmes, elle a publié une trentaine de titres, parmi ceux-ci : Bloody Mary (poésie) et Une belle éducation (roman). Elle a obtenu, en 2012, le prix du Québec Athanase-David pour l’ensemble de son œuvre et reçu le Grand prix du Festival international de la poésie de Trois-Rivières, en 2018.

Michaël Trahan

Michaël Trahan est écrivain et professeur de littérature à l’Université Laval. Au Quartanier, il a fait paraître Vie nouvelle (2020), La Raison des fleurs (2017, Prix littéraire du Gouverneur général, catégorie poésie) et Nœud coulant (2013, prix Émile-Nelligan, Prix du Festival de la poésie de Montréal et prix Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec). Il est aussi l’auteur d’un essai sur la réception de Sade, La postérité du scandale (Nota bene, 2017) et d’une thèse de doctorat sur la lisibilité de la littérature dans le champ poétique français contemporain.


Révision

Jérémy Champagne

Jérémy Champagne est étudiant à la maîtrise en Littératures de langue française à l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur la réécriture féministe, et plus particulièrement sur les subversions génériques et mythiques dans l’œuvre de Monique Wittig.

Jessica Bouchard

Jessica Bouchard est candidate à la maîtrise au département des Littératures de langue française de l’Université de Montréal. Son projet de recherche, encore embryonnaire, s’intéresse aux manifestations du don et de l’abandon chez la dessinatrice et écrivaine Unica Zürn. 


Administration du site

Hugo P. Gladu


Merci aux ancien·ne·s collaboratrices et collaborateurs de la revue

  • Alexandra Arvisais, responsable de la communication (2014-2018)
  • Camille Anctil-Raymond, réviseure
  • Sarah-Jeanne Beauchamp Houde, réviseure (2017-2019)
  • Marie-Andrée Bergeron, membre du comité Scientifique
  • Roxane Desjardins, membre du comité Création
  • Louise Dupré, membre du comité Création
  • Pascale Joubi, secrétaire de rédaction (2012-2020)
  • Mathieu Laflamme, développeur web (2012-2020)
  • Marie-Christine Lambert-Perreault, développeuse web (2020-2021)
  • Eileen Lokah, membre du comité Scientifique
  • Geneviève Robichaud, membre du comité Création
  • Thérèse St-Gelais, membre du comité Scientifique
  • Jean-Michel Théroux, membre du comité Création